66 réponses à ce sujet

[AlexM]

Salut,

 

J'en parlais vaguement dans un autre sujet sur le forum il y a quelques jours : l'idée de monter une machine ultralight me titillait depuis quelques temps. Il y a de cela deux saisons, je volais avec un F3K en pente, j'en garde un bon souvenir, même si 1.5 m reste relativement petit. Je recherchais donc une machine aux alentours de 3m, dont la charge alaire aurait de quoi faire pâlir un papillon. Pas mal de chose existe sur la marché : il semble d'ailleurs que les modèle en structure entoilés renforcés carbone permettent d'avoir vraiment une charge alaire faible (Ava, SuperAva, Pulsar3600 et +). L'entoilage cependant a parfois de la peine à résister et risque de se percer. Ce sera donc un tout plastique ou rien. Pas de F3J, mais quelquechose sortant un peu plus des sentiers battus, avec un stab en Vé si possible.

En cherchant un peu dans les machines récentes, je suis tombé sur la machine que je vais vous présenter ci-dessous : l'Erwin XL Ultralight. Même géométrie que l'Erwin XL classique, même profil, mais une sérieuse cure d'amaigrissement. Le modèle original pèse dans le 2.5 kg en ordre de vol, avec celui-ci c'est moins de la moitié dont on parle, puisque que le constructeur parle d'un poids en ordre de vol de 1.2 kg ! Les techniques de construction sont celles utilisées en F3K chez PCM (Fireworks, Teaser, ...). De la fibre de verre, un tout petit peu d'Herex, du carbone classique, du kevlar et du carbone Spreadtow.

La qualité de fabrication est tout simplement extraordinaire, vraiment l'une des meilleures qu'il m'ait été donnée de voir. Tout est calculé au gramme près. Pour ce le procurer, cela a été très très rapide. D'habitude les délais d'attente sont longs pour du PCM, mais j'ai eu beacoup de chance. Un petit mail chez Slowflyer, une réponse rapide me disant qu'un Ultralight devait arriver pour son stock cette semaine et l'affaire était réglée !

Je vous laisse vous en rendre compte via les images ci-dessous. Au niveau du bilan des masses initial, on obtient les valeurs suivantes :

 

- Ailes : 2 x 244 grammes = 488 grammes

- Stab : 59 grammes

- Fuselage : 120 grammes pour l'avant + 53 pour l'arrière = 173 grammes

- Clé d'aile : 22 grammes

- Caches servos pour les ailes : 7 grammes

 

TOTAL : 749 grammes !

 

A ce poids-là, il faut prendre soin du matériel. J'ai tout de même été surpris par la résistance à l'enfoncement des différents éléments, malgré le poids très faible. C'est une bonne chose, car la machine volera à 99% en pente.

Le tout déballé et sortie du carton :

Une vue de l'intrados et extrados de l'aile : on se rend compte de la transparence de la structure et l'on peut admirer tous les petits détails, magnifique.

Un vue de l'emplanture :

Les logement pour les guignols de servos sont déjà réalisés d'origine, avec un petit renflement devant pour parfaire l'aérodynamique.

Une vue des "Gigaflaps" en bout d'aile :

Les emplacements pour les servos d’ailerons et de volets :

Le stab arrière, même type de construction que les ailes, avec "Gigaflaps" également pour le Vé :

Le fuselage, en deux parties, Spreadtow et fibre de verre à l'avant pour le 2.4 GHz. Les pions de câlage des ailes sont déjà posés, les ouvertures au niveau de l'emplanture également réalisées.  Deux pas de vie serviront à fixer le stab en Vé à l'arrière.

Les tringles livéres avec le kit, un tube platiqu qui coulisse dans l'autre, simple, léger :

Un sachet d'accessoires est fourni avec le kit. Celui-ci conteint les fiches MPX, les caches servos en carbone, une platin en CTP découpée, ... La clé d'aile est un tub avec, détail intéressé, un petit anneau servant de blocage : ainsi, la clé dépasse autant d'un côté que de l'autre. Fallait y penser.

J'ai confectionné moi-même un harnais de câbles pour les rallonges dans les ailes, avec du fil de 0.15 mm2.

Au niveau de l'équipement RC on a, dans l'ordre : deux Graupner DES428 BB MG, format 9g , identiques au Hyperion DS09. Pour les ailes, ce seront des Robbe FS40 (identiques aux Dymond D60). Comme toujours chez moi, les servos seront montés sur des cadres dédiés. On reste donc aussi dans du format 9 grammes, analogiques cette fois-ci. Le matériel est, je pense, en totale adéquation avec la machine et l'utilisation envisagée (thermique et jours de pétole, pour ne pas sortir l'électrique...on peut toujours rêver).

Quelques vues de l'intérieur de l'aile, depuis l'emplanture. Pour le fabricant, impossible ici de tricher, on voit tout !

Encore quelques images de la machine montée.

Voilà voilà, la suite du montage suivra, étape par étape. J'ai bien pris goût à ce genre de façon de faire.

 

Bon début de semaine à tous,

 

Alex

Modifié par AlexM, 16 avril 2013 - 20:00.

[nozfly]

Tu reviens aux mousses::::: naaaaan je rigole. Je me réjouis de vois ce que ça donne cet engin. J'ai jamais trop kiffé sur le erwin (2m), mais c'est vrai que lorsque tu vois le boulot qu'ils font avec le Fireworks ou le Taser tu te dis que c'est du sérieux.

 

Tu m'as motivé pour finir mon harpia en version light. J'hésitais entre le transformer en pseudo f3f en renforçant tout ce que je pouvais et en fibrant les ailes, mais là je crois que je vais le faire light. Je devrai arriver à le sortir entre 1500 et 1600gr pour 55 dm2 et 2.8m. Là je suis à 1100gr tout nu donc...

 

Modifié par nozfly, 03 décembre 2012 - 20:51.

[AlexM]

Salut,

 

C'est vrai qu'en volume il y a peut-être autant de mousse que de fibre sur cet XL Ultralight...

 

Je n'ai jamais eu un Erwin 2m entre les mains afin de l'inspecter en détail. La qualité de fabrication de celui-ci est vraiment top, comme on le voit sur les quelques images de l'intérieur de l'aile, pas vraiment moyen de cacher un défaut. J'ai aussi hésité un moment avec le Taser Unplugged avant de prendre le XL Ultralight.

http://www.pcm.at/2m-pure/index.html

La charge alaire est encore plus faible et le tarif nettement moins élevé. Je ne regrette cependant pas mon choix. Peut-être que l'un des lecteurs de ce forum se décidera à s'équipper d'un Taser UP, on ne sait jamais.

Sympa le Harpia, je pense que pour la Salette tu as meilleur temps de partir sur du light que du super renforcé. Même si  les conditions sont parfois très bonnes, il semble que les journées calmes soient plus fréquentes que les jours de bise tempétueuse...

[AlexM]

Bonsoir,
 
On rentre maintenant dans le vif du sujet. Première étape : fraisage des trous pour le passage des câbles et des commandes dans les ailes. Les puits de servos sont, contrairement à d'autre machines (la plupart en fait) typées F3X, une sorte de baignoire. Sur les photos précédentes, on voit d'ailleurs que la jonction entre le fond de celles-ci et l'extrados est réalisée à l'air de quatre points de collage. Ces puits étant fermés, ils est nécessaire de créer des passages pour le câbles (rallonges) ainsi que les tringles des ailerons et volets de courbure.
Je commence par marquer l'emplacement ainsi que la forme des ces orifices. Je fais des petits ronds d'environs 5 mm de diamètre sur du scotch de carrossier, puis découpe des petites languettes de scotch que je place à l'endroit désiré dans les ailes. Ceci fait, je place les cadres de servos au fond du puit afin de faire une petite vérification et m'assurer que le passage des câbes sera possible. Un petit aperçu ci-dessous :


J'ai également pris une photo depuis l'extrados, photo où l'on voit bien que le rond est placé bien en face de l'endroit où viendront se placer les palonniers dans les ailes.

Je me munis ensuite de ma Dremel et attaque le fraisage des ouvertures. La fibre de verre est vraiment très fine (probablement de la 40 ou 60 gr/m2). Pas besoin (et surtout éviter) d'appuyer beacuoup. J'ai ovalisé les ouvertures au niveau du passage des tringles de commande, aussi avec des bords horizontaux un peu aplati, à la limite haute du puit, afin de disposer d'assez de place par la suite. Je ne veux pas que quoi que ce soit ne vienne frotter. De plus, ce n'est pas une zone très contrainte, donc mieux vaut en enveler un peu trop que pas suffisamment. Un petit aperçu du résultat ci-dessous, pour les passage de fils :

Et le passage de la tringle de volet de courbure, trou "rectangularisé" afin de se laisser de la marge de chaque côté.

Voilà voilà, c'en est tout pour aujourd'hui, il faut commencer en douceur.
 
A+
 
Alex

Modifié par AlexM, 04 décembre 2012 - 22:12.

[AlexM]

Continuons donc avec le montage…

 

J’en suis toujours (je viens de commencer en même temps) aux ailes, avec la préparation avant installation des servos. D’origine, on trouve des « puits » qui devront recevoir les guignols de gouvernes dans les ailes.

Des guignols en fibre de verre sont également fournis. Avant de pourvoir coller le guignol en place dans l’aile, quelques travaux de préparation sont nécessaires. Rien de très compliqué, mais cela devient vite gourmand en temps et il faut être assez méticuleux.

Premièrement, j’ai fait un montage à blanc du système. Résultat des courses, j’ai repris légèrement le bas des guignols en enlevant un peu de matière. Même chose pour les emplacements déjà réalisés pour les guignols, à la lime fine, afin que le guignol se place bien à la bonne hauteur et au fond du puits. Au niveau de la sortie des tringles, un renflement est réalisé. En même temps que les autres éléments, j’ai retouché légèrement la sortir à la lime ronde. Au final, avant collage, on vérifie que rien ne frotte et que tout soit bien en place.

Avant de passer au collage, j’ai encore usé un peu ma lime. Cette fois-ci, afin de libérer le passage entre le puits de servos et la sortie des tringles. On y va gentiment à la lime, petit couche d’époxy + microballons et en dessous une lame de balsa. Le résultat ci-dessous pour les ailerons et volets. N’oublions pas non plus de découper sur quelques millimètres le scotch qui fait office de lèvre t’étanchéité, au niveau du passage des tringles. Une lame de cutter bien aiguisée et le tour est joué.

Je passe ensuite au collage des guignols. Celui-ci se fait à l’Epoxy 2-Ton. J’ai essayé de tempérer au maximum l’atelier durant cette opération de collage, afin d’avoir une température acceptable (autours des 15°C j’imagine) et pas les 0°C extérieurs. Les épaisseurs de fibre de verre étant très faibles sur ce planeur, je voulais m’assurer de ne pas chauffer et déformer les surfaces sous les collages, comme on le voit parfois sur certaines machines. J’ai donc placé un morceau d’éponge imbibée d’eau sous le collage, côté intrados. Je vous avoue que l’utilisé de cette méthode est discutable, mais bon au moins cela me donne bonne conscience et jusqu’à maintenant, je n’ai pas eu de surface déformées en utilisant ce principe. Parfois, le chiffon est tiède durant le collage. Il y a donc bien un peu de chaleur qui est ainsi dissipée.

De petites cales en balsa + scotch viennent s’assurer que le guignol reste à 90° par rapport à la gouverne.

On s’assure également que le trou où viendra se fixer la chape se trouve bien à la verticale de la charnière des gouvernes. Je précise que les articulations des ailerons et des volets sont réalisées avec du simple scotch transparent, pas de tissu d’arrachage ici. Je ne sais pas si sur les versions normales du Erwin les choses sont faites ainsi où si cela a été fait de cette façon seulement sur cette machine.

Un petit aperçu de l’opération de collage terminée sur un guignol.

 

On continue avec le collage des servos.

Ceux-ci sont donc emballés dans du film plastique alimentaire, puis vissés sur leur supports.

L'emplacement des servos est marqué au fond des puits, en utilisant une tringle pour s'assurer que le palonnier du servo soit aligné avec son homologue dans la gouverne.

Je prépare ensuite les surfaces, en rayant au cutter sous le cadre et petit coup de papier de verre grain 100 au fond du puits. À l'extrados, je place un bout d'éponge mouillé pour éviter de chauffer la peau de l'aile durant la polymérisation. Je prépare ma colle (lente UHU Endfest), en réparti une fine couche sous le cadre et appui légèrement au fond des puits. Je n'y vais pas trop fort pour éviter d'endommager la peau en fibre de verre. Pas de poids sur les servos pour la même raison. Je m'assure juste durant les trois premières heures que tout resté bien aligné et en place. J'ajuste encore finement la position des servos avec une équerre, en essayant de rester perpendiculaire à la ligne de charnière de volets d'aile. Au final, le servo n'est pas parallèle au paroi du puits mais légèrement tourné, un poil plus pour les ailerons que les volets.

Ne reste plus qu'à attendre que le tout sèche encore une bonne dizaine d'heures (12 heures de prise à 20 degrés). Le résultat des travaux ci-dessous. On remarquera le fait que le servo est bien placé perpendiculairement à la ligne de charnière.

La suite au prochain épisode...

Modifié par AlexM, 08 décembre 2012 - 12:25.

[AlexM]

On profite donc du week-end pour en remettre une petite couche. L'objectif non avoué est de terminer les ailes ce week-end, on verra si cela est possible.

Je commence donc par tirer les rallonges de servos dans les ailes. Cela se fait facilement à l'aide d'un long tube plastique, on cherche la sortie pendant quelques secondes et en général cela se passe bien.

Je passe ensuite aux soudures. Ici, pas question d'utiliser des fiches en bout de rallonges : il faut garder le poids aussi bas que possible. On étame les deux côtés, s'assure de bien avoir passé de la gaine thermo (avant d'avoir fit la soudure...) et on joint les deux extrémités.

Un aperçu de l'opération terminée sur un servo d'aileron. J'ai même assorti la gaine thermo avec les palonniers de servos, si c'est pas beau ça !

On a maintenant une fiche MPX qui dépasse légèrement à l'emplanture. Une pièce en plastique pour fixer la fiche est aussi fournie, mais je ne l'ai pas utilisée. Premièrement pour le poids (cela ne fait pas beaucoup je sais, mais qui ne tente rien n'a rien) et aussi par le fait de ne pas avoir trop de résistance lors de la désolidarisation des ailes avec le fuselage. En effet, le tout étant assez fragile, je ne veut pas avoir besoin de forcer trop en retirant les ailes. Le fait d'avoir le côté aile "flottant" participe à cela, car en tirant l'aile je n'ai pas besoin de tirer la fiche hors de la partie femelle en même temps.

On passe maintenant à la confection ainsi qu'à la mise en place des commandes dans les ailes. En lieu et place de chapes métalliques et tiges filetée M2, j'ai utilisé des chapes en plastique et du tube carbone de 2 mm de diamètre. Le gain relatif au niveau poids est assez conséquent : mes quatre tringles terminées sont plus légères qu'une seule en acier ! On est légèrement au-dessus de 2 grammes pour les 4 éléments (0.6 gramme pièce). La solidarisation des éléments (tube et chapes) se fait à la cyano + accélérateur. J'ai déjà utilisé cette technique sur mon Nordpol 2.0 (avec les même servos) et jusqu'à présent rien à signaler.

J'avais bien évidemment calculé la longueur optimale de ces éléments au préalable, un poil plus long niveau ailerons que volets. J'ai aussi fait un pré-réglage des servos, neutre et course, afin de ma'ssurer que tout jouait. Cela me permettra ensuite de fermer les puits de servos en sachant que je ne devrais pas avoir besoin de reprendre les tringles et la position des palonniers par la suite.

Les ailes sont mintenant prêtes à recevoir les éléments de fermeture des puits. Encore un petit point d'époxy lente pour fixer les câbles au fond du puit et éviter que quelquechose ne bouge et vienne entraver la marche correcte du servo.

Des caches en carbone sont fournis avec le kit. Ils sont à découper à la taille désirée. Pour ce faire, je prépare deux châblons en balsa, un pour les ailerons, l'autre pour les volets. Je détermine ainsi la taille ainsi que la position désirée du renflement du cache.

Je découpe le cache aux ciseaux, après avoir préalablement marqué les lignes de découpe avec un cutter en mon châblon. Afin de fixer le cache sur l'aile, j'utilise du film plastique transparent découpé légèrement plus grand que le cache et vidé au centre.

Je place ensuite le cache sur l'aile et fixe le tout. C'est bien propre.

Les ailes sont donc terminées !

Pour terminer, un petit vue des sorte de commandes au niveau de gouvernes. C'est serré, mais cela passe, les débattements désirés sont garantis.

Au niveau du bilan des masses, je suis à 286 grammes pour l'aile gauche, 287 pour la droite. Je suis surpris de la (très) faible différence de poids entre les deux éléments. J'ai donc pris moins de 45 grammes par aile, servos, cadres, rallonges, tringles, caches et collages y compris (poids à vide 245 grammes) ! Je pense que cela est une performance intéressante.

La suite au prochain épisode. On parlera du montage du fuselage.

 

Bon dimanche à tous.

 

Alex

Modifié par AlexM, 09 décembre 2012 - 12:38.

[Noam Perakis]

Magnifique !!! vivement les photos en vol!!! 

[AlexM]

Bonsoir,

 

On continue donc avec le montage du fuselage de l'Erwin XL UL. Je commence par préparer les éléments de commandes du stab en Vé. Elles sont composées d'un tube en laiton et d'une chape à boule. On commence par préparer l'entrée du filetage à l'une des extrémités du tube. On plie ensuite le tube comme le préconise la notice, puis on y fait quelques plats. Ceux-ci seront modifiés par la suite, comme on le verra ci-dessous.

On colle ensuite les chapes dans le tube, avec dans mon cas de la UHU Endfest 300, époxy lente donc. Ceci fait, je modifie encore les plats sur la partie longue de la commande, afin de rendre le tube presque rectangulaire. L'opération est réalisée afin d'avoir une surface plate (et pas arrondie) en prévision du collage sur la gouverne de stab.

J'en profite pour préparer également les extrémités des tringles, avec un insert fileté à coller, puis un embout, partie femelle en plastique, qui recevra la rotule dela commande. Avant collage j'ai fait quelques petits plats à la lime sur le tube blance afin d'avoir une bonne accroche de la colle.

Je prépare ensuite le stab. J'ai remarqué qu'un élément en carbone + mousse venait légèrement bloquer le passage correcte des commandes de volets de stab. Ni une ni deux, le petit élément est retiré, doucement, avec une lame aigusée et une lime plate. Cet élément est en fait la fin du renfort de gouverne, gouverne qui a été découpée découpée après moulage.

Je finis la préparation des commandes avec un limage avant collage.

Je passe ensuite au collage des commandes dans les stabs. Opération un peu sensible je trouve. J'ai utilisé de l'Epoxy Devcon 2-Ton pour ce collage. Elle chauffe peu et est déjà assez compacte après 30 mn. Comme le collage est un peu compliqué, je n'ai pas besoin de réaliser un posage pour toute la nuit en utilisant cette colle. Je peu coller une commande après l'autre en 2 heures et la résistance mécanique et largement suffisante. Pour l'instant, je trouve que c'est le point un peu sensible du montage. L'idéal aurait été d'avoir ces commandes intégrées au moulage dans le stab, mais bon n'en demandons pas trop. Un aperçu de la gouverne avec l'élément collé en laiton sous la lèvre d'étanchéité.

Ceci fait, on peu passer au montage des commandes dans la queue du planeur. On visse le stab, place les différents éléments et connecte le tout. On se rend compte que tout est assez étroit et que les vis de fixation du stab sont proches des commandes. Je ne sais pas si c'est une erreur de montage de ma part, j'aurais peut-être dû faire les commandes plus longues. Je vais me renseigner.

La pièce en plastique (rotule femelle) vient même légèrement buté sur l'écrou précité, en bout de course. Pour corriger le tir, je raccourci la pièce en plastique, puis raccourci un poil la longueur des embouts filetés, en m'assurant que j'ai le moins de porte-à-faux possible et que je ne viens pas buter contre certains éléments. J'ai aussi légèrement agrandi l'ouverture en rectangle par où passent les commandes  de stab dans le stab et le fuselage. Ainsi, avant d'être en butée, j'ai 12 mm de débatements sur le stab. La notice en recommande huit.

Opération réussie, tout le monde est content.

 

Voilà voilà, la suite au prochain épisode...

 

 

 

[Noam Perakis]

ce serait intéressant de compter les heures de travail que tu passes dessus! ...j'avais monté un Erwin 5 et ça m'a pris un temps fou, pour faire tout correctement! (mais j'ai aucune idée de combien...)

[AlexM]

Le temps...difficle à dire, la prochaine fois que je monterai un modèle depuis le début je pourrais essayer d'ajouter une idée du temps passé sur chaque étape. J'imagine que pour monter un modèle comme celui-ci il faut compter au moins 20 heures de boulot. Dans mon cas, j'imagine qu'à la fin on peut facilement doubler ce temps, y compris la partie réglages.

 

Le preuve qu'il ne faut pas compter les heures : l'étape du montage d'aujourd'hui. J'ai collé la platine radio dans le fuselage. Je fais tout d'abord un montage à blanc, repère l'emplacement du collage et prépare la surface en grattant vigoureusement à la lime.

Je colle ensuite la platine, à la Devcon 2-Ton. Cela me permet de travailler un poil plus vite qu'avec la UHU Endfest. La résistance du collage est un peu plus faible théoriquement, mais largement suffisante pour ce collage.

Et c'est là que le choses se sont compliquées et que j'ai arrêté compter le temps. Pour une étape qui aurait dû me prendre quelques minutes, j'y ai passé plus d'une heure et demi. En effet, j'ai ensuite collé à l'intérieur de la verrière un tube plastique avec une CAP de 0.5 mm afin de sécurisé la verrière sur le planeur. On remarque que la partie arrière est la plus critique, il ne faut pas coller trop près de l'extrémité de la verrière, sous peine de ne plus arriver à entrer la verrière. La verrière est transparente en fibre de verre à la base. Une fois le collage réalisé, j'ai trouvé que cela était très peu esthétique. En effet, en transparence on voit le tube en plastique et les gros points de colle. J'ai donc décidé de peindre la verrière en blanc, assortie au fuselage. Petit ponçage puis quelques couches de "Pure White" Tamiya. J'ai aidé un peu le séchage avec mon radiateur pulsant de l'air chaud à l'atelier, car il y fait assez frais. Petit coup de polish final et ajout d'un petit film autocollant noir pour reproiuire la décoration de fuselage. Certainement quelques grammes en plus, mais bon c'est à l'avant du fuselage et surtout je trouve que cela a nettement plus de gueule ainsi !

Il est temps pour moi d'aller me coucher. Bonne nuit à tous !

 

A+

 

Alex

Modifié par AlexM, 13 décembre 2012 - 22:32.

[AlexM]

Bonsoir,

 

Suite du montage et fin du gros-œuvre. J'ai tout d'abord fait quelques points de collage (époxy 5 mn) au niveau des gaines de commandes sur l'arrière du fuselage (afin de le fixer contre les flancs) avant de passer au collage des deux moitiés du fuselage. J'ai également ajouter un petit morceau de mousse proche de la jonction afin d'avoir un point d'appui supplémentaire pour ces gaines.
Avant le collage du fuselage, je m'assure que le stab est bien aligné et que le Vé longitudinal est correct. Il semble que le moulage permette d'arriver à ce Vé longitudinal correct sans soucis. Je prépare ensuite mes deux surfaces en ponçant un coup, puis joins les éléments (deux moitiés du fuselage) à la UHU Endfest. Collage terminé, j'ajoute un petit morceau de de film autocollant à la jointure.

Je m'intéresse ensuite à l'avant du fuselage, en y plaçant les servos. Je découpe d'abord la gaine plastique orange à la longueur désirée, puis pointe celle-ci à deux endroits sur les flancs du fuselage au niveau des ailes afin que'lles ne bougent plus.

Je passe ensuite à la confection des palonniers de servos, rectification de la taille et perçage plus gros dans les trous d'origine. Ces palonniers sont couplés à des chapes plastiques MPJet avec axe métallique. Les chapes sont ensuite repercées à un diamètre de 2 mm.

Celles-ci viendront s'enfiler dans les tringles en plastique du même diamètre, puis deux points de cyano et accélérateur à l'entrée et à la sortie du trou viennent solidariser les éléments.

Je viens ensuite placer les rallonges à l'emplanture des ailes, avec une pièce plastique dédiée. Je pointerai à la cyano plus tard, une fois que je me serais assuré que tout fonctionne parfaitement niveau électrique.

Voilà voilà, le gros oeuvre et maintenant terminé, prochaine étape : mise en place du récepteur et accu, puis équilibrage. J'espère arrivé sous la barre des 1.2 kg, cela va être short mais je reste confiant.

 

La suite au prochain épisode...

 

A+

 

Alex

Modifié par AlexM, 15 décembre 2012 - 23:14.

[AlexM]

Parlons maintenant des travaux de finition. On commence par installer le récepteur et tout brancher, en s'assurant que les servos soient raccordés à la voie correspondante. J'immobilise ensuite les fiches à l'emplanture côté fuselage avec de l'époxy 5 mn, remarquons que l'on aurait pu aussi le faire à la cynao.
Une batterie NiMh 4 éléments du type Eneloop prend place à l'avant du fuselage.

Je la maintiens en place à l'aide d'un morceau de mousse découpé. Cette mouse me sert également pour maintenir une antenne 2.4GHz verticale, l'autre étant maintenue au scotch sur le fond (légèrement sur le côté) sous la mousse. Je modifierai au cas où en fonction des tests de portée.

J'équilibre la machine, au centre de gravité préconisé par la notice, 100 mm du BA dans mon cas. Il faut ajouter une centaine de grammes de plomb (billes). Celui-ci est collé à demeure avec de l'époxy dans le nez du planeur. J'en ai préalablement retiré une trentaine de grammes, que j'ai ensuite  remplacé par quatre petites barres de 7 grammes solidaire de la batterie. Cela me permettra d'affiner le réglage du CdG en vol.
J'ai ensuite réglé mes débattements. On remarquera que le seul point à vérifier est le débattement en butterfly des volets de courbure. En effet, la lèvre d'étanchéité étant réalisée en scotch, elle peut passer par dessus l'articulation et poser des problème, en forçant sur le servo lorsque l'on voudra les rentrer. La solution : ne pas descendre trop bas. Dans mon cas, on parle d'un débattement vers le bas au niveau de l'emplanture de l'ordre de 30 mm.

Ceci fait, j'ai encore connecté les Gigaflaps des ailerons et volets de stabs à la partie principale, au scotch transparent.

Passons maintenant à la pesée finale... Le fabricant indique un poids en ordre de vol de 1'250 grammes, je vise plutôt les 1'200 grammes et une charge alaire en-dessous des 20 gr/dm2.

Je sors ma balance...petite respiration...1'160 grammes (vérifié sur deux balances)! Très bonne nouvelle ! Cela correspond à une charge alaire de 18.9 gr/dm2 (surface alaire de 61.33 dm2). Je suis très satisfait de cette valeur, cela va gratter dur les jours de pétole.

Les travaux terminés, je prépare l'Erwin XL pour les frimas de l'hiver...et oui... il n'y a pas beaucoup de couches de fibre sur mon Erwin, il ne faudrait pas qu'il prenne froid !

La suite ce sera les essais en vol...au printemps !

 

D'avance bonne fêtes à tous, en espérant que le père Noël soit généreux avec chacun d'entre-vous !

 

Alex

Modifié par AlexM, 29 décembre 2012 - 18:03.

[Noam Perakis]

moi je pense que tu ferais mieux de le vendre! (et moi de te l'acheter!) 

[AlexM]

moi je pense que tu ferais mieux de le vendre! (et moi de te l'acheter!) 

Salut,

 

Je te promets que s'il ne vole pas bien, je te le vends ! Je ne prends pas beaucoup de risques en te disant cela...

 

Tu peux aussi essayer le Taser UP, cela a l'air d’être une jolie machine, plus compacte, mais toujours avec un look bien agressif ! De plus, les délais semblent être très courts...

 

http://www.pcm.at/Li...ieferstatus.htm

 

Moi, il me titille toujours ce Taser UP, surtout que j'ai déjà 4 Dymond D-60 S en stock à l'atelier...mais bon cela ferait un peu double-emploi avec l'Erwin XL Ultralight.

Modifié par AlexM, 29 décembre 2012 - 18:01.

[Noam Perakis]

mmmmh moi c'est le taser carbone qui me tente... mais en version RTF ce serait parfait... ;-)

[AlexM]

mmmmh moi c'est le taser carbone qui me tente... mais en version RTF ce serait parfait... ;-)

 

Tu n'as qu'à en commander deux, un normal et un carbone : je les monte les deux et je garde le normal !

 

Je crois que PCM propose un service de montage de leur planeurs depuis quelques temps (selon site web slowflyer "Neu bei PCM: Auf Anfrage Bauservice für fast alle Modelle!"). Les prix sont dans la section "Preise" pour chaque modèle sur le site web de PCM. Il demande un peu plus de 200 EUR pour monter un DLG ou Erwin 2m, dans les 350 EUR pour un Erwin XL, hors électronique. Par contre, je ne vois pas l'offre pour le Taser...

 

A+

 

Alex

Modifié par AlexM, 07 janvier 2013 - 20:38.

[AlexM]

Salut,

 

Je n'ai pas attendu le printemps pour faire le premier vol de mon Erwin XL Ultralight. Cela s'est passé hier à la Tour de Gourze, dans des conditions très light. Le vent était très faible, changeant, même arrière en cours de vol, mais cela tenait toujours. J'ai fait un petit vol d'une dizaine de minutes, pas assez pour avoir une idée du domaine de vol entier de la machine, mais assez pour me rendre compte que la machine est très bien née !

 

Pas de correction de trim nécessaire, même pas en mode thermique. C'est parti bien droit, ça gratte dans du rien, réponse au commandes excellente et cela atterri à deux à l'heure, même sans butterfly utilisés. Je me réjouis de pouvoir tester un peu de voltige avec et connaître sa pénétration dans le vent, mais cela sera pour la prochaine fois.

 

Je vous ai fait une petite vidéo. Comme vous pourrez le constater, le soleil est bien au milieu de l'image, jour d'hiver vers 15h30 oblige, d'où également le titre de la chanson qui accompagne la vidéo : "To the sun"... Bon la vidéo n'est pas super intéressante, c'est vraiment des petits ronds dans le ciel... La prochaine fois, je l'espère, sera un peu plus dynamique...

 

 

A+

 

Alex

Modifié par AlexM, 13 janvier 2013 - 17:11.

[AlexM]

Salut,

 

Petit feedback sur l'Erwin XL Ultralight après les vols du week-end dernier : le centre de gravité a été avancé via l'ajout d'un trentaine de grammes de plomb dans le nez. En effet, le centrage était trop arrière, cela se voyait en vol lorsque les conditions étaient très calmes, nettement moins avec du vent. Résultat des courses, un planeur nettement plus agréable à voler. Le dernier vol dimanche dernier l'a d'ailleurs bien fait sentir, avec un satellisation du planeur dans des conditions très moyennes. J'ai également pu constater avec satisfaction que les performances était dignes d'un bon F3K moderne (Blaster3 dans ce cas-là), même si la pénétration dans le vent n'est pas aussi bonne (j'y reviendrai ci-dessous).

Le taux de montée dans de petites bulles est très confortable et le planeur "parle" bien lorsqu'il rencontre une ascendance. Il parle aussi très bien lorsqu'il passe dans une dégeulante, ce qui est un peu problématique. La machine souffre de sa masse très faible dans ces conditions et il n'est pas toujours possible de sortir rapidement de la zone inconfortable. En relevant les ailerons et volets légèrement, on devrait pouvoir corriger un peu ceci,mais la mase restant faible, on arrive là dans les limites du planeur. On notera donc que les conditions turbulentes ne sont pas sa tase de thé, ce qui était bien évidemment prévisible.

Je pense également que le profil devrait être plus fin avec un charge alaire si faible. En effet, on gagnerait en pénétration dans le vent. Le fait est que les moules du planeur sont identiques à ceux de la version faisant le double du poids. Ainsi, le profil reste inchangé. Il faut aussi certainement que j'adapte mieux la vitesse de vol de la machine.

 

On notera également l'efficacité exemplaire du mode butterfly, malgré les volets braqués seulement autour des 45°.

 

Le planeur a été conçu pour délivrer de bonnes performances en temps très calme et à ce niveau c'est une réussite. La satisfaction après le dernier vol le week-end dernier était  bien là !

 

Et quitte à mettre un peu de poids en avant, j'y ai ajouter un variomètre HOTT afin de pouvoir chiffrer les impressions visuelles.

 

 

 

A+

 

Alex

Modifié par AlexM, 12 mars 2013 - 21:59.

[Marco]

Salut Alex,

 

Une machine aussi peu chargée que la tienne, a une vitesse de vol allant de 20 km/h au grands angles à 90 km/h lors d'un piqué de la mort. En moyenne, dans une transition par exemple, tu dois voler autour de 35 km/h.

 

Pas étonnant que le butterfly te paraisse efficace car ils te font voler facilement à la vitesse minimum. Et pour sortir des dégueulantes, 35 ou 40 km/h, ce n'est pas l'idéal, mieux vaut avoir 10 ou 20 km/h de plus sous le pied.

 

Dans les turbulences, une machine aussi légère se fait balloter et comme tu n'est pas dans la machine pour réagir immédiatement, c'est vite laborieux.

 

A la profondeur, si ta machine est bien équilibrée, il n'y a pas de problème en général.

 

Aux ailerons par contre, c'est autre chose et dans ce cas, introduire un peu de stabilité "artificielle" avec l'emploi de gyroscope sur les ailerons, ça peut te changer radicalement le plaisir du pilotage.

 

Bons vols ...

[AlexM]

Salut Marco,

 

Merci pour ton analyse que je partage entièrement. Au niveau de la réaction au ailerons et profondeur, je trouve la réaction satisfaisante. Cela va bien entendu de paire avec une vitesse de vol adaptée, ce que j'oublie parfois avec ce planeur, machine que j'ai certainement tendance à voler trop doucement, mais là c'est mon pilotage que je dois mieux adapter.

J'ai l'habitude de voler avec des machines plus chargées (toutes proportions gardées évidemment), entre 40-60 gr/dm2 (ce qui reste faible). Le vol avec un planeur à une charge alaire de moins de 20 gr/dm2 est différent je trouve, mais en rien moins intéressant.

Au niveau dégueulantes, c'est plus la difficulté d'en sortir rapidement sans perdre trop d'altitude que je trouve difficle avec cette machine, contrairement à une machine taillée pour le F3F par exemple. Mais là, comme tu le disais, la vitesse de vol fait beaucoup !

 

J'essayerai de mettre quelques valeurs reprises des données du variomètre la prochaine fois que je vol avec l'Erwin.

 

Pour terminer, je vous laisse jeter un coup d'oeil à la nouvelle version de la notice de l'Erwin XL Ultralight disponible sur le site web de PCM. Il me semble avoir déjà vu les photos en pages 6, 8, 9 et 10 quelque part !

 

http://www.pcm.at/do...tra_BA_Engl.pdf

 

A+

 

Alex

Fichier(s) joint(s)

•  XL-ultra_BA_Engl.pdf   937.41 Ko   353 téléchargement(s)

Modifié par AlexM, 14 mars 2013 - 19:26.

[Marco]

Je regardais la notice, c'est vrai qu'on a déjà eu quelques photos en primeur.

 

Une toute petite remarque sur les débattements. Lorsque l'on relève volet et ailerons en position vitesse, il n'est pas nécessaire de mettre moins de débattement sur les ailerons sauf si on vole sur le dos). On fait cela lorsqu'on les baisse pour voler à faible vitesse tout en diminuant le risque de déclencher. En position vitesse, le risque de déclencher est très faible et même, moins baisser les ailerons augmente la traînée.

 

Pour résumer :

• En gratte +3 aux volets, +2 aux ailerons
• En  vitesse -2 aux volets et -2 aux ailerons (et non -1 aux ailerons)

 

Sinon, quand j'évoquais les gyro, c'est pour avoir une machine moins ballotées par les turbulences, cela ne change rien à la réaction des commandes.

Modifié par Marco, 14 mars 2013 - 22:06.

[AlexM]

Salut,

 

J'ai pu sortir l'Erwin XL UL en fin de journée aujourd'hui à la Tour. Les conditions étaint vraiment très légères, très difficile de tenir. Le Solius était complètement dépassé, montées au moteur obligatoires. Rien de vraiment intéressant donc, jusqu'à ce que l'Erwin ait pris son envol.

C'était juste magique, j'ai réussi à gratouiller pendant un peu mois de dix minutes à la pente, puis attraper la micro-pompe, gratté, gratté...Le tout pour atteindre une altitude d'un peu plus de 80 mètres (j'ai réglé le vario pour qu'il bip de 20m en 20m, rien entre deux, les bips-bips continus cela me rend dingue !). J'ai pu ensuite me balader et sortir un peu du côté gauche, sans rien perdre ni vraiment gagner, du zérotage quoi. S'en est suivi, dans du zéro absolu, sans aucun vent, une descente d'un dizaine de minutes. En observant le taux de chute, je pouvais lire la plupart du temps entre -0.1 et -0.3 m/s.

 

Vraiment une super fin de journée, température agréable, un vol tout tranquille bien concentré...seule ombre au tableau, l'odeur de purin flottant dans l'atmosphère...mafois on ne peut pas tout avoir...

 

A+

 

Alex

Modifié par AlexM, 16 avril 2013 - 20:24.

[Chris Ze Sting]

Salut,

 

En fait, c'est grâce au méthane qui montait dans l'atmosphère que tu tenais si bien !      

 

à +, Christian

[AlexM]

L'Erwin XL UltraLight : un planeur qui vole bio !

[AlexM]

Salut,

 

A nouveau des conditions idéales à la Tour pour l'Erwin XL UL aujourd'hui en toute fin d'après-midi (19h), très peu de vent, du soleil, de petites ascendances ci-et-là par moments.

Il y avait juste assez de vent pour tenir en soaring à la pente, mais pas tout le temps, cela calait un peu par moment. Le plus long vol a duré plus de 30 minutes, certainement une quinzaine de minutes de lèche-pente et une autre bonne quinzaine en sortant un peu dans de petites ascendances.

 

Altitude max. au vario : 79 m, impossible de passer le mur du 100, tout comme hier.

 

 

La preuve du peu de vent présent aujourd'hui...en "plein" vent et malgré sa masse mini, le planeur tenait contre un piquet sans problème, sans se faire renverser...

 

 

A+

 

Alex

Modifié par AlexM, 17 avril 2013 - 19:58.